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Photo du rédacteurvalérie raulier

Etes-vous en burn-out parental?



La 1ère facette du burn-out parental est le sentiment d’épuisement physique et émotionnel. Le parent a le sentiment d’être épuisé, vidé, au bout du rouleau. Il ne s’agit pas d’une fatigue qui disparaîtra après quelques nuits de sommeil mais bien d’un épuisement complet des ressources. La simple pensée de ce qu’il y a à faire avec et/ou pour les enfants est déjà perçue comme trop coûteuse en énergie.


Une autre facette est la saturation et la perte de plaisir dans le rôle parental. Le parent n’en peut plus d’assumer son rôle de père ou de mère. Ce n’est pas tant les enfants qui sont directement en cause mais plutôt l’identité parentale elle-même.


Il y a une prise de conscience aussi où le parent n’est plus le parent qu’il a été. Il y a donc un contraste entre un avant et après. Cette idée de contraste est très importante ! En effet, un parent qui a toujours été épuisé et n’a jamais eu l’énergie de s’occuper de ses enfants dès le début, n’est pas en burn-out parental. Un parent qui a toujours été distant, qui ne s’est jamais investi auprès de ses enfants n’est pas non plus en burn-out parental,…


C’est un déséquilibre important et prolongé de la balance résultant de l’accumulation de facteurs de risques, sans que des ressources puissent être suffisamment ou efficacement mobilisées.


Processus général du burn-out parental :


Tendance au surinvestissement

« Je me mets la pression, j’ai tendance à tout gérer et à penser aux autres avant moi-même, même si cela ne me convient pas toujours » ;


L’ambivalence (c’est le sentiment d’être envahi(e) par tout ce qui a à faire et le fait de ne pas pouvoir (vouloir) lâcher prise)

« Je veux que tout soit fait avant que mon mari rentre du travail, je me sens débordée » ;


La frustration

« J’ai l’impression qu’on n’a plus de temps pour nous »

« Il y a un monde entre ce que j’aimerai faire et ce que j’arrive à faire » ;


L’épuisement (émotionnel et physique)

Le surinvestissement a épuisé les ressources, ce qui engendre un sentiment de forte irritabilité et de colère démesurée. Trouble de la concentration, de la mémoire, des douleurs physiques,… ;


La distanciation émotionnelle par rapport aux enfants

« Je voudrai partir loin et ne plus les voir »

« je n’ai plus envie de jouer avec eux »

C’est un mécanisme de défense qui permet de fonctionner en mode « robot » (faire à manger, faire les lessives, les conduire à l’école, aux activités,…) en épargnant de l’énergie. Cette phase selon Maslach et Leiter, permet de continuer sans s’effondrer complètement ;


La dévalorisation

« on se sent nul(le) de ne pas être un bon parent »


La culpabilité

« Je m’en veux de ne plus vouloir voir mes enfants »

« Je m’en veux de ne pas être la mère que j’aurai voulu être »


Il est important de savoir que ce qui joue également c’est l’ACCUMULATION qui se fait sur un certain laps de temps.

« Le paradoxe du burn-out parental est qu’il trouve son origine dans le désir de vouloir être un parent parfait et la peur de ne pas y parvenir »La détresse de ses mamans (parents) est souvent proportionnelle à l’attachement porté à leurs enfants



Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à me contacter!



Raulier Valérie

Neuropsychologue-Psychologue

Valerie.raulier@gmail.com

0477/97.32.43















*Isabelle Roskam et Moira Mikolajczak (2018) Le burn-out parental, Deboeck.

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