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Photo du rédacteurvalérie raulier

Le stress parental


Pour faire suite à l'article sur le burn out parental, publié sur mon blog en 2018, voici un article qui s'en rapproche, traitant du stress parental.


Plusieurs facteurs démontrent que les parents d’aujourd’hui sont plus stressés que les générations précédentes : pression sociale accrue, conciliation vie de famille et professionnelle plus difficile, séparations plus nombreuses, …


Selon l’étude québecoise (eqepe) « Mieux connaître la parentalité » par l’Institut de la statistique du Québec en 2015 (parution en 2016), réalisée auprès de parents (14.900 parents) d’enfants de 0 à 5 ans :


- Les parents ont souvent l’impression de courir toute la journée pour faire tout ce qu’ils doivent faire

- 15% des parents disent vivre beaucoup de stress lié au comportement des enfants ou aux difficultés vécues par ces derniers

- 55% des parents ont rarement l’impression d’avoir suffisamment de temps libre pour eux.


Beaucoup de parents se remettent en question et veulent bien faire. Le parent touché ressent un épuisement physique et émotionnel et cela entraine de la culpabilité. Souvent, le parent s’investit tellement dans sa fonction parentale qu’il oublie de prendre du temps pour lui, pour son couple ou ses amis.


Relevons aussi que les parents ayant un plus faible sentiment d’efficacité parentale et ceux ayant un plus faible sentiment de satisfaction parentale sont plus enclins à crier, élever la voix ou se mettre en colère plus fréquemment ou, encore, à lire ou raconter moins souvent des histoires à leurs enfants de 0 à 5 ans. De leur côté, les parents vivant plus de stress et ceux s’imposant beaucoup de pression sont plus susceptibles d’avoir un plus faible sentiment d’efficacité parentale, un plus faible sentiment de satisfaction parentale, d’avoir crié, élevé la voix ou de s’être mis en colère plus fréquemment ou d’avoir lu ou raconté moins souvent des histoires à leurs enfants de 0 à 5 ans.

Ces résultats cadrent avec ceux d’autres études qui ont montré qu’une expérience parentale moins positive (plus de stress, moins de satisfaction, faible sentiment d’autoefficacité, etc.) est liée à des pratiques parentales moins positives (Corneau et autres, 2013; Russell et autres, 2011).


Evidemment, différents facteurs sociaux et contextuels peuvent avoir un impact sur l’une ou l’autre des composantes de la parentalité, par exemple les caractéristiques du travail des parents, le besoin de ces derniers en information, la relation qu’ils ont avec l’autre parent ou, encore, le soutien social formel et informel sur lequel ils peuvent compter.


Pour commencer, que faire si vous vous trouvez dans une situation de stress ? Quelques astuces :


- Prenez 10 secondes pour fermer les yeux, inspirer et expirer profondément


- Le temps de pause : le parent réagit instantanément lorsque l’enfant n’a pas le comportement souhaité. Souvent le parent pense qu’il faut réagir « à chaud » sinon il risque d’être un parent qui laisse tout passer. Mais est-ce vraiment le bon moment quand la situation est tendue et sous tension ?

Faire une pause permet d’observer, réfléchir et de résoudre un problème de manière plus rationnelle et réfléchie


- Le temps pour soi : beaucoup de parents pensent que s’ils prennent du temps pour eux, ils seront de mauvais parents. Mais un parent toujours présent, sous-tension parce qu’il ne décompresse pas, est-il mieux qu’un parent qui prend un peu de temps pour lui pour décompresser et qui est alors serein quand il est en famille ?

Il est important de prendre soin de soi pour être plus serein et disponible pour sa famille

Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à me contacter

Raulier Valérie

Neuropsychologue - psychologue

Fondatrice et coordinatrice du cabinet La clé de la réussite

Agrégée en sciences psychologiques

Coach scolaire

0477/97.32.43

*Marie Costa, 100 idées pour éviter les punitions. Editions Tom Pousse, 2019

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